« Contributions: vision collectiviste et libérale » : différence entre les versions

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L'analyse des modèles de contribution reflète divers objectifs évident pour tout modèle de contribution.
L'analyse des modèles de contribution reflète divers objectifs évident pour tout modèle de contribution.


Cependant, il est évident qu'à ces objectifs incontournables s'ajoutent des objectifs liés au sensibilités égalitaires et libérales.
Cependant, il est évident qu'à ces objectifs incontournables s'ajoutent des objectifs liés au sensibilités collectivistes et libérales.


== Objectifs égalitaires des contributions ==
== Objectifs collectivistes des contributions ==


L'objectif égalitaire peut s'exprimer de diverses manières, mais le principe général est toujours le suivant. ''Le contribuable doit être sollicité en fonction de ses capacités contributives.'' Celui qui dispose de flux entrant plus important, celui qui dispose de richesse plus importantes doit contribuer davantage.
L'objectif collectiviste peut s'exprimer de diverses manières, mais le principe général est toujours le suivant. ''Le contribuable doit être sollicité en fonction de ses capacités contributives.'' Celui qui dispose de flux entrant plus important, celui qui dispose de richesse plus importantes doit contribuer davantage.


Il serait difficile de demander le contraire. Cette vision est légitime. Sa mise en oeuvre stricte tend à augmenter l'homogénéité de la dispersion des richesses.
Il serait difficile de demander le contraire. Cette vision est légitime. Sa mise en œuvre stricte tend à augmenter l'homogénéité de la dispersion des richesses.


== Objectifs libéraux des contributions ==
== Objectifs libéraux des contributions ==


Les modèles libéraux ne sont pas l'opposé des modèles égalitaires. Il y adhèrent en fait assez largement, mais demandent l'introduction d'une seconde règle cruciale. ''Le contribuable qui participe à l'enrichissement collectif en même temps qu'au sien propre ne doit pas être pénalisé mais encouragé.''
Les modèles libéraux ne sont pas l'opposé des modèles collectivistes. Il y adhèrent en fait assez largement, mais demandent l'introduction d'une seconde règle cruciale. ''Le contribuable qui participe à l'enrichissement collectif en même temps qu'au sien propre ne doit pas être pénalisé mais encouragé.''


== Contradiction ==
== Contradiction ==


Ces deux objectifs sont-ils contradictoires ? Bien entendu les politiciens qui cherchent des voix soutiennent habilement l'un et l'autre. Cependant, il est incontestable que l'application inconditionnelle de l'un et l'autre des ces principes est par définition incompatible. On ne peut pas à la fois viser une homogénéisation parfaite des richesses et un enrichissement sélectif des citoyens les plus productifs.
Ces deux objectifs sont-ils contradictoires&nbsp;? Bien entendu les politiciens qui cherchent des voix soutiennent habilement l'un et l'autre. Cependant, il est incontestable que l'application inconditionnelle de l'un et l'autre des ces principes est par définition incompatible. On ne peut pas à la fois viser une homogénéisation parfaite des richesses et un enrichissement sélectif des citoyens les plus productifs.


De là ressort que tout modèle de contriution reflètera plus ou moins explicitement des poids relatifs donnés à ces deux objectifs.
De là ressort que tout modèle de contribution reflétera plus ou moins explicitement des poids relatifs donnés à ces deux objectifs.


== Curseur ==
== Curseur ==


Si un modèle de contribution peut être guidé par un paramètre unique, une sorte de curseur libéral/égalitaire, alors le débat sur le poids de ce paramètre reviendrait au réglage négocié ou régulé de ce curseur. Pratiquement si ce paramètre était quelque chose comme une progressivité d'un impôt (impôt en fonction de la richesse), le paramètre serait - par exemple - la pente de la fonction.
Si un modèle de contribution peut être guidé par un paramètre unique, une sorte de curseur libéral/collectiviste, alors le débat sur le poids de ce paramètre reviendrait au réglage négocié ou régulé de ce curseur. Pratiquement si ce paramètre était quelque chose comme une progressivité d'un impôt (impôt en fonction de la richesse), le paramètre serait - par exemple - la pente de la fonction.


[[Image:Contrib_compromis.png]]<br>La question à débattre serait comment organiser la négociation ou la '''régulation''' de ce paramètre pente. <br>
[[Image:Contrib compromis.png]]<br>La question à débattre serait comment organiser la négociation ou la '''régulation''' de ce paramètre pente. <br>

Dernière version du 28 janvier 2009 à 19:08


L'analyse des modèles de contribution reflète divers objectifs évident pour tout modèle de contribution.

Cependant, il est évident qu'à ces objectifs incontournables s'ajoutent des objectifs liés au sensibilités collectivistes et libérales.

Objectifs collectivistes des contributions

L'objectif collectiviste peut s'exprimer de diverses manières, mais le principe général est toujours le suivant. Le contribuable doit être sollicité en fonction de ses capacités contributives. Celui qui dispose de flux entrant plus important, celui qui dispose de richesse plus importantes doit contribuer davantage.

Il serait difficile de demander le contraire. Cette vision est légitime. Sa mise en œuvre stricte tend à augmenter l'homogénéité de la dispersion des richesses.

Objectifs libéraux des contributions

Les modèles libéraux ne sont pas l'opposé des modèles collectivistes. Il y adhèrent en fait assez largement, mais demandent l'introduction d'une seconde règle cruciale. Le contribuable qui participe à l'enrichissement collectif en même temps qu'au sien propre ne doit pas être pénalisé mais encouragé.

Contradiction

Ces deux objectifs sont-ils contradictoires ? Bien entendu les politiciens qui cherchent des voix soutiennent habilement l'un et l'autre. Cependant, il est incontestable que l'application inconditionnelle de l'un et l'autre des ces principes est par définition incompatible. On ne peut pas à la fois viser une homogénéisation parfaite des richesses et un enrichissement sélectif des citoyens les plus productifs.

De là ressort que tout modèle de contribution reflétera plus ou moins explicitement des poids relatifs donnés à ces deux objectifs.

Curseur

Si un modèle de contribution peut être guidé par un paramètre unique, une sorte de curseur libéral/collectiviste, alors le débat sur le poids de ce paramètre reviendrait au réglage négocié ou régulé de ce curseur. Pratiquement si ce paramètre était quelque chose comme une progressivité d'un impôt (impôt en fonction de la richesse), le paramètre serait - par exemple - la pente de la fonction.


La question à débattre serait comment organiser la négociation ou la régulation de ce paramètre pente.