« DDD » : différence entre les versions

De Le modèle M3M
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 18 : Ligne 18 :


L'antique principe démocratique, la représentation digne et équilibrée du citoyen électeur, s'est perdue quelque part dans les perfectionnements de l'histoire. Il est temps de lui porter un regard critique, et de bâtir autre chose, en gardant la force vitale du principe démocratique, mais en lui insufflant des membres convenant à la taille ou au biotope de l'homme contemporain.
L'antique principe démocratique, la représentation digne et équilibrée du citoyen électeur, s'est perdue quelque part dans les perfectionnements de l'histoire. Il est temps de lui porter un regard critique, et de bâtir autre chose, en gardant la force vitale du principe démocratique, mais en lui insufflant des membres convenant à la taille ou au biotope de l'homme contemporain.

De nomberxu auteurs et journalistes ont mis en évidence des limites et faiblesses des rouages démocratiques. Ici sont repris les principaux d'entre elles, qui ne sont pas les seules, mais qui serviront de base de contraste avec le propositions DDD.

=== Les élus sont choisis sur des critères étranges. ===

Les campagnes électorales mettent en prése, ce des candidats dont l'objectif est de réunir un maximum de voix. De ce fait, l'élégance, la prestance, le sens de la répartie et l'efficacité médiatique pèsent bien davantage que l'ambition ou la clarté des programmes présentés. Celui-ci se ramène à des slogans judicieusement mis au point pas des consultants en communications, dont les performances seront rémunérées non pas en fonction de la qualité du programme et des thèmes présentés, mais en fonction des voix obtenues. Quant aux candidats eux-mêmes, les critères de succès mentionnés, prestance, efficacité médiatique et autres pousseront en avant et favoriseront des personnalités sympathiques et populaires, des hommes de spectacles et de communications, par exemple des journalistes, des acteurs, des hommes d'affaires charismatiques. On ne saurait nier systématiquement à ces profils des qualités humaines, des idéaux et des qualités de gestion. Cependant, face aux enjeux à traiter par les élus, il est clair que ces profils sont à priori moins armés pour traiter des problèmes que des spécialistes des sphères techniques, politiques ou scientifiques. Hélàs ces derniers ont rarement mis leur priorités dans les techniques de communications électorales, ou bien n'ont pas de penchant pour ces exercices.

=== Les cycles démocratiques sont sources de dysonctionnements. ===

Dans toutes les démocraties on assiste aux mêmes cycles déprimants dans leur naïve répétition.

En période électorale - fin des mandats arrivant à échéance - les élus en place font comme leurs concurrents désireux de prendre leur place. C'est la période des promesses en tous sens, des bilans glorieux de ceux qui sont ont exercé le pouvoir, des bilans déplorables de ceux qui voudarient que ceux qui l'ont exercé ne l'exercebt plsu et leur cède la place. Au cours de cette période électorale, les candidats sont dépeints avec enthousiasme par leurs supporters, avec dédain par leur compétiteurs, et l'objectivité cède complètement la place au cirque médiatique. L'une des conséquences de ces exercies, c'est que les élus en cette pèriode ne se soucient plus de gérer, mais de présenter un bilan optimal agrémenté de promesses neuves.

Ensuite au cours de l'exercice du mandat, l'élu est progressivement obligé de reculer face aux promesses trop optimistes qu'il a du avancer pour obtenir les suffrages. Inévitablement, ou au moins dans la grande majorité des cas, la popularité d'un élu en fonction est plus faible que celle qu'il avait au moment de sa campagne. Et de fait la gestion des problèmes est biaisée et malsaine, puisque les distorsions entre promesses et contraintes de terrain impliquent une gestion en équilibre délicat. C'est au cours du mandat également que les élus peuvent tirer les bénéfices plus ou moins légitimes, et jamais annoncés, de leur pouvoir. C'est la période des renvois d'ascenseur, de l'inventaires des débits et crédits, et de la recherche des meilleurs retours sur investissement électoral. S'il est indéniablement des élus intègres et dévoués - mais comment sont-ils arrivés là ? - il faut aussi constater que d'autres moins scrupuleux savent tirer parti des deniers investis dans les campagnes électorales. Les premiers veulent et peuvent traiter les problèmes dans l'intérêt du citoyen, mais les seconds veulent et peuvent traiter les mêmes problèmes dans l'intérêt de leur parti, de leurs amis et d'eux-mêmes.

=== Il n'entre pas dans l'intérêt des élus de s'attaquer aux vrais problèmes. ===

Pour quelle raison un élu devrait-il s'attaquer de manière courageuse aux problèmes les plus






<br>
<br>

Version du 2 novembre 2014 à 19:46

Signification et contexte

DDD est un acronyme pour "Démocratie Digitale par Délégation", qui aurait pu aussi s'appeler "Démocratie Digitale par Délégation Continue", ou encore "Démocratie 2.0".

Comme le nom l'indique, il s'agit d'une proposition d'aménagement du modèle démocratique.

Cet aménagement est digital, au sens où l'informatique et les communications y jouent un rôle important et novateur.

Il fonctionne par un système de délégation qui est bien distinct des systèmes électoraux actuellement utilisés.

Et cette délégation est continue, là où les systèmes actuels sont caractéristiquement cycliques.

Le modèle DDD fait partie d'une étude plus vaste, le "modèle M3M". Le modèle M3M combine une critique des modèles en cours (démocratie, particratie, travail, entreprise) avec un modèle et un projet de société. Le texte décrivant le modèle M3M est organisé en trois parties. La première est la critique de modèles de société obsolètes. La seconde est un parti pris de valeurs sur lesquelles devrait être construit un meilleur et nouveau modèle, il s'agit en quelques sorte d'un cahier de charge. La troisième décrit des composantes choisies pour réaliser, implémenter le cahier de charge précédemment établi. Et c'est de cette troisième partie qu'est extrait la substance du présent document.

Les maladies des démocraties occidentales

En Europe et dans le monde entier, le modèle démocratique est malade: les électeurs se sentent incompris, ils ne se soucient plus d'exercer le droit de vote pourtant durement acquis par leurs prédécesseurs. La classe politique et les élus suscitent, aussitôt investis de pouvoir, la défiance et la suspicion de ceux qui les ont choisis. Les électeurs ne se sentent pas valablement représentés dans les institutions nombreuses et complexes qu'engendrent les rouages de plus en plus tortueux et contradictoires des structures démocratiques.

L'antique principe démocratique, la représentation digne et équilibrée du citoyen électeur, s'est perdue quelque part dans les perfectionnements de l'histoire. Il est temps de lui porter un regard critique, et de bâtir autre chose, en gardant la force vitale du principe démocratique, mais en lui insufflant des membres convenant à la taille ou au biotope de l'homme contemporain.

De nomberxu auteurs et journalistes ont mis en évidence des limites et faiblesses des rouages démocratiques. Ici sont repris les principaux d'entre elles, qui ne sont pas les seules, mais qui serviront de base de contraste avec le propositions DDD.

Les élus sont choisis sur des critères étranges.

Les campagnes électorales mettent en prése, ce des candidats dont l'objectif est de réunir un maximum de voix. De ce fait, l'élégance, la prestance, le sens de la répartie et l'efficacité médiatique pèsent bien davantage que l'ambition ou la clarté des programmes présentés. Celui-ci se ramène à des slogans judicieusement mis au point pas des consultants en communications, dont les performances seront rémunérées non pas en fonction de la qualité du programme et des thèmes présentés, mais en fonction des voix obtenues. Quant aux candidats eux-mêmes, les critères de succès mentionnés, prestance, efficacité médiatique et autres pousseront en avant et favoriseront des personnalités sympathiques et populaires, des hommes de spectacles et de communications, par exemple des journalistes, des acteurs, des hommes d'affaires charismatiques. On ne saurait nier systématiquement à ces profils des qualités humaines, des idéaux et des qualités de gestion. Cependant, face aux enjeux à traiter par les élus, il est clair que ces profils sont à priori moins armés pour traiter des problèmes que des spécialistes des sphères techniques, politiques ou scientifiques. Hélàs ces derniers ont rarement mis leur priorités dans les techniques de communications électorales, ou bien n'ont pas de penchant pour ces exercices.

Les cycles démocratiques sont sources de dysonctionnements.

Dans toutes les démocraties on assiste aux mêmes cycles déprimants dans leur naïve répétition.

En période électorale - fin des mandats arrivant à échéance - les élus en place font comme leurs concurrents désireux de prendre leur place. C'est la période des promesses en tous sens, des bilans glorieux de ceux qui sont ont exercé le pouvoir, des bilans déplorables de ceux qui voudarient que ceux qui l'ont exercé ne l'exercebt plsu et leur cède la place. Au cours de cette période électorale, les candidats sont dépeints avec enthousiasme par leurs supporters, avec dédain par leur compétiteurs, et l'objectivité cède complètement la place au cirque médiatique. L'une des conséquences de ces exercies, c'est que les élus en cette pèriode ne se soucient plus de gérer, mais de présenter un bilan optimal agrémenté de promesses neuves.

Ensuite au cours de l'exercice du mandat, l'élu est progressivement obligé de reculer face aux promesses trop optimistes qu'il a du avancer pour obtenir les suffrages. Inévitablement, ou au moins dans la grande majorité des cas, la popularité d'un élu en fonction est plus faible que celle qu'il avait au moment de sa campagne. Et de fait la gestion des problèmes est biaisée et malsaine, puisque les distorsions entre promesses et contraintes de terrain impliquent une gestion en équilibre délicat. C'est au cours du mandat également que les élus peuvent tirer les bénéfices plus ou moins légitimes, et jamais annoncés, de leur pouvoir. C'est la période des renvois d'ascenseur, de l'inventaires des débits et crédits, et de la recherche des meilleurs retours sur investissement électoral. S'il est indéniablement des élus intègres et dévoués - mais comment sont-ils arrivés là ? - il faut aussi constater que d'autres moins scrupuleux savent tirer parti des deniers investis dans les campagnes électorales. Les premiers veulent et peuvent traiter les problèmes dans l'intérêt du citoyen, mais les seconds veulent et peuvent traiter les mêmes problèmes dans l'intérêt de leur parti, de leurs amis et d'eux-mêmes.

Il n'entre pas dans l'intérêt des élus de s'attaquer aux vrais problèmes.

Pour quelle raison un élu devrait-il s'attaquer de manière courageuse aux problèmes les plus