Gestion des richesses

De Le modèle M3M
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La gestion des richesses est une des pierres angulaires des modèles de société existants ou futurs.

On peut dire que tous les modèles de société traitent de manière plus ou moins explicite deux vastes problèmes:

  • la richesse globale (ou collective). C'est la somme de richesses de tous les individus. Augmenter ou maximiser la richesse globale revient aussi à augmenter ou maximiser la richesse moyenne.
  • la dispersion des richesses (ou distribution, ou répartition). L'homogénéité de la distribution des richesses implique la réduction des inégalités et le relèvement des niveaux moyens (ou médians) de richesse.

Pour être complet, il faut ajouter que la surface de notre planète étant limitée, l'enrichissement global pose un problème de resources globale. Les modèles de société sont donc aussi invités à traiter les limites de la croissance globale. Ceci concerne inévitablement la richesse globale, et fait intervenir des enjeux environnementaux. Si un système est en mesure d'offir à chaque individu un chateau, des hectares de terrain, des voitures et des avions personnels à profusion, avec tous les besoins energétiques sous-jacents, si ce système l'offre à un epolpulation égale à celle qui peuple la terre au XXIème siècle, alors ce système met inévitablement en péril la planète dans sa globalité. De fait, il est pratiquement impossible à mettre en oeuvre. Donc le troisième vaste problème est:

  • la définition de bornes supérieures au confort individuel et collectif

La réponse égalitaire

Dans les modèles égalitaires, la préoccupation prioritaire est de maximiser la dispersion et l'homogénéisation des richesses. Il s'agit d'éviter la sur-pauvreté, et donc de prévenir la sur-richesse. Dans ce modèle, la question de la richesse globale est posé comme une priorité seconde. L'attitude égalitaire s'occupe moins de la création de richesse que de sa répartition, ce que critiquent les partisans des modèles libéraux.

Pour ce qui concerne les bornes globales (C), c'est un sujet traité de manière secondaire et souvent opportuniste, mais de manière positive. La planète est un bien collectif.

La réponse libérale

Dans les modèles libéraux, la préoccupation prioritaire

Pour ce qui concerne les bornes globales (C), c'est un sujet traité de manière secondaire et souvent opportuniste, mais de manière souvent hypocrite. La présence de bornes globales gènent forcément ceux qui visent un enrichissement individuel incompatible avec une dispersion parfaite des richesses.

La réponse écologiste

Dans les modèles écologistes, la probématique des resources globales s'impose de manière prioritaire par rapport aux deux autres, qui sont rarement affichées comme préoccupations premières. Mais bien sûr, la présence de bornes globales amène à donner une priorité à la question de la dispersion, plutôt qu'à celle de l'enrichissement collectif.

Mesures

Peut on mesurer dans une société (A) la richesse globale et (B) la dispersion des richesses ? Et peut on définir (C) des bornes globales.

Pour la richesse globale, il existe diverses réponses. La plus évidente et la plus utilisée est le PIB par habitant. C'est une mesure crédible, utile, largement documentée

Pour ce qui est de la dispersion des richesses, un modèle de calcul MHDR (mesure d'homogénéité dans la dispersion des richesses) est présenté avec ses limites et avantages.

Enfin la question des bornes globales planétaires est débattue avec une grande énergie et une grande conviction par les représentants des gouvernnements et groupes de pression. Il faut constater que ce débat est difficile, souvent vain et hypocrite, et que les enjeux traités sont souvent cachés. Il s'agit notamment des débats autour du protocole de Kyoto.
Approches neuves ?

Dans les pages suivantes, la question de la gestion des richesses (problèmes A, B et C supra) sera abordée à partir

  • des besoins des individus de notre espèce HS
  • d'une approche de type régulation