« Influences » : différence entre les versions

De Le modèle M3M
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Dans mon cas, je devine que ce qui peut avoir germé en moi a été nourri de formations, de lectures, d'écoutes, de discussions, d'expériences.
Dans mon cas, je devine que ce qui peut avoir germé en moi a été nourri de formations, de lectures, d'écoutes, de discussions, d'expériences.


== Formation d'ingénieur ==
== Formation d'ingénieur: le goût des ''problèmes''<br> ==

L'ingénieur type (j'en suis) aime les '''''beaux problèmes'''''. Plus précisément, il aime les deux phases d'un exercice:

#bien poser un problème
#chercher une solution performante au problème posé

Dans notre société, nous sommes entourés de produits qui sont l'expression de la résolution de beaux problèmes. Des technologies extraordianires combinées à une imagination féconde ont permis d'apporter ces solutions élégantes à des problèmes simples ou (très) complexes. Ces problèmes correspondent souvent à des '''''besoins''''' exprimés, mais souvent aussi ils attaquent des besoins non encore formulés. Par exemple:

*[...]

Il est donc très bizarre de voir à quel point de mauvaises solutions continuent à être utilisées, tandis que peu de gens s'en étonnent ou cherchent à élaborer de meilleures solutions.

Mais souvent derrière un problème mal résolu se cache un problème mal posé.

De tous ces problèmes mal résolus eu mal posés, le plus gros, le plus évident, le plus cher est sans contexte celui du <u>mode de vie et de relations que nous autres hommes adoptons collectivement</u>.

Depuis toujours, ce problème s'est balladé priodiquement parmi mes neurones. Toujours j'ai été frappé du fait qu'il était traité comme un '''''affreux bricolage''''', en non comme un beau problème d'ingénieur, c'est à dire avant tout bien posé.

Le modèle M3, c'est une tentative de

*bien poser ce problème, ''surtout''
*bien construire une solution à ce problème, ''autant que possible''


== Formation de biologiste ==
== Formation de biologiste ==

Version du 5 janvier 2009 à 15:39

D'où viennent donc nos pensées ?

Dans mon cas, je devine que ce qui peut avoir germé en moi a été nourri de formations, de lectures, d'écoutes, de discussions, d'expériences.

Formation d'ingénieur: le goût des problèmes

L'ingénieur type (j'en suis) aime les beaux problèmes. Plus précisément, il aime les deux phases d'un exercice:

  1. bien poser un problème
  2. chercher une solution performante au problème posé

Dans notre société, nous sommes entourés de produits qui sont l'expression de la résolution de beaux problèmes. Des technologies extraordianires combinées à une imagination féconde ont permis d'apporter ces solutions élégantes à des problèmes simples ou (très) complexes. Ces problèmes correspondent souvent à des besoins exprimés, mais souvent aussi ils attaquent des besoins non encore formulés. Par exemple:

  • [...]

Il est donc très bizarre de voir à quel point de mauvaises solutions continuent à être utilisées, tandis que peu de gens s'en étonnent ou cherchent à élaborer de meilleures solutions.

Mais souvent derrière un problème mal résolu se cache un problème mal posé.

De tous ces problèmes mal résolus eu mal posés, le plus gros, le plus évident, le plus cher est sans contexte celui du mode de vie et de relations que nous autres hommes adoptons collectivement.

Depuis toujours, ce problème s'est balladé priodiquement parmi mes neurones. Toujours j'ai été frappé du fait qu'il était traité comme un affreux bricolage, en non comme un beau problème d'ingénieur, c'est à dire avant tout bien posé.

Le modèle M3, c'est une tentative de

  • bien poser ce problème, surtout
  • bien construire une solution à ce problème, autant que possible

Formation de biologiste

Colères de père

Parmi les influences majeures qui m'ont touché, plusieurs sont liées à ma relation avec mes 4 enfants.

Souvent les préoccupations qu'il m'ont insufflées se sont traduites par des colères.

Certaines colères sont liées à certaines vertus vertus que je ne trouve pas chez eux.

D'autres se retournent contre moi, et mon incapacité à leur avoir transmis ces vertus (à supposer que j'en dispose moi-même). 

Cependant de manière générale, il faut admettre que la présence ou l'absence de ces vertus tient surtout au monde dans lequel ils grandissent, et qui n'a pour objectiif ni leur bien-être ni leur épanouissement.

Avoir, paraître et être : Mens Sana ?

Notre environnement met en évidence et glorifie les apparences avant tout. L'élégance physique éteint toute autre forme de séduction.

Pour acquérir son identité sociale, l'adolescent se soumet en priorité au culte de l'apparence, et ensuite à celui de la détention d'objet valorisant ceux qui les porte.

L'être ne vient souvent que bien après le paraître et l'avoir.

Il est difficile de reprocher cela à quiconque, et certainement à ceux qui font ces choix: c'est la société telle qu'elle est structurée qu iinduit ces valeurs chez nos adolescents, et qui souvent tourne en dérision les principes éducatifs qui voudraient y faire obstacle.

L'HS consommateur

En effet, l'adolescent est considéré dans notre société avant tout comme un consommateur. La machinerie des entreprises libérales les cible pour des produits de plus en plus nombreux : outils de communications, outils de délassement, véhicules divers, aliments de plaisir, boissons douces, boissons énergisantes, boissons alcoolisées, cigarettes, drogues plus ou moins licites, produits de beauté, chirurgie esthétique,... La liste est longue, et les chiffres d'affaire mis en jeux sont colossaux. Les jeunes ne sont pas vus comme acteurs constructeurs des années à venir, mais plutôt comme les vaches à lait économiques d'une spirale de consommation qui a du mal à maintenir une croissance des besoins collectifs. 

... Corpore Sano ?

Dans ce contexte, il est frappant de constater à quel point la santé des adolescents est sacrifiée à des enjeux économiques. Qu'il s'agisse de produits pharmaceutiques, d'alcools, de chirurgie esthétique, des enjeux à court terme se superposent ou éteignent les préoccupations de santé collective à moyen terme. Bien souvent ces produits font l'objet de démarche des marketing puissantes, et il semble bien difficile de se mettre en travers des séductions avancées.

Personnalité fortes

De nombreux personnages ont contribué à me faconner.

Lesquels ? Ils sont nombreux, mais s'il faut en ne mentionner que les plus marquants, voici un essai de sélection

  • Jules Verne - la puissance romantique de l'imagination
  • John Irving - l'absurdité du destin
  • Gabriel Garcia Marquez - le rêve et le destin
  • Jacques Lefèvre - puissance de la modélisation
  • René Van Kol - cheminement de pensée
  • Van Goor - la beauté de la rigueur
  • Jacques Brel - les mots des tripes
  • Albert Einstein - l'imagination et la rigueur
  • Gandhi - l'énergie non violente

C'est en les appréciant que j'ai pu devenir ce que je suis.