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M3 n'interfère pas ou peu avec les croyances religieuses. Voici cependant ce que j'écrivais à ce sujet.
M3 n'interfère pas ou peu avec les croyances religieuses. Voici cependant ce que j'écrivais à ce sujet.
<blockquote>''Je ne crois pas qu’un dieu obstiné tire chaque jour un char et une boule de feu que nous appellons soleil.<br> Je ne crois pas que d’autres dieux animent les flots, les éclairs et les tempêtes.<br> Je ne crois pas davantage qu’un dieu unique orchestre toutes ces manifestations.<br> Je ne crois pas que nous autres humains soyons les interlocuteurs privilégiés d’une divinité qui nous prêterait une attention particulière.<br> Je ne crois, pas a fortiori, que nous puissions recevoir d’une divinité inspirée une idée éclairante du bien et du mal.<br> Je crois encore moins aux récompenses ou aux punitions que nous distribuerait cette divinité suivant que nous nous conformions ou non à cette idée du bien et du mal.<br>Cependant face au mystère de l’existence de l’univers, dont nos constituons d’infimes composants, je m’avoue perplexe. Le néant eût été simple et logique. Le non-néant, l’existence est bizarre, aussi imprévisible qu’injustifiable.<br> Trouver au non-néant des causes premières ou des desseins subtils liés à la présence de notre espèce sur notre planète me semble encore bien plus bizarre. Une couche de bizarrerie suffit bien.'''<br>''''Nous voyons bien nos particularités d’homo sapiens. Nous sommes une espèce remarquable.<br> Elle est remarquable par les succès compétitif écrasant au sein du biotope global de la planète qui nous a vu apparaître.<br> Elle est remarquable par les caractéristiques propres qui ont déclenché ce succès.<br> Notre espèce s’inscrit dans la vaste arborescence de l’évolution des espèces de notre planète.<br> Parmi ses caractéristiques propres, la plus marquante est la complexité et la sophistication de son système nerveux central. Au sein de celui-ci se sont développés de manière unique des comportements subtils, des rêves et des frustrations, des courages et des lâchetés, l’imagination et le conformisme, et l’immense cortège des sentiments élaborés dans nos neurones.<br> Mais cette complexité de notre système nerveux centré fait partie intégrante de notre animalité évoluée et adaptée à son environnement. Elle nous marque, nous privilégie, mais ne peut nous extraire de la grande famille des espèces vivantes de la Terre, famille dont nous sommes issus par un procédé bien décrit, au même titres que espèces ancêtres, sœurs et cousines.''<br> </blockquote>
<blockquote>''Je ne crois pas qu’un dieu obstiné tire chaque jour un char et une boule de feu que nous appellons soleil.<br> Je ne crois pas que d’autres dieux animent les flots, les éclairs et les tempêtes.<br> Je ne crois pas davantage qu’un dieu unique orchestre toutes ces manifestations.<br> Je ne crois pas que nous autres humains soyons les interlocuteurs privilégiés d’une divinité qui nous prêterait une attention particulière.<br> Je ne crois, pas a fortiori, que nous puissions recevoir d’une divinité inspirée une idée éclairante du bien et du mal.<br> Je crois encore moins aux récompenses ou aux punitions que nous distribuerait cette divinité suivant que nous nous conformions ou non à cette idée du bien et du mal.<br>Cependant face au mystère de l’existence de l’univers, dont nos constituons d’infimes composants, je m’avoue perplexe. Le néant eût été simple et logique. Le non-néant, l’existence est bizarre, aussi imprévisible qu’injustifiable.<br> Trouver au non-néant des causes premières ou des desseins subtils liés à la présence de notre espèce sur notre planète me semble encore bien plus bizarre. Une couche de bizarrerie suffit bien.'''<br>''''Nous voyons bien nos particularités d’homo sapiens. Nous sommes une espèce remarquable.<br> Elle est remarquable par les succès compétitif écrasant au sein du biotope global de la planète qui nous a vu apparaître.<br> Elle est remarquable par les caractéristiques propres qui ont déclenché ce succès.<br> Notre espèce s’inscrit dans la vaste arborescence de l’évolution des espèces de notre planète.<br> Parmi ses caractéristiques propres, la plus marquante est la complexité et la sophistication de son système nerveux central. Au sein de celui-ci se sont développés de manière unique des comportements subtils, des rêves et des frustrations, des courages et des lâchetés, l’imagination et le conformisme, et l’immense cortège des sentiments élaborés dans nos neurones.<br> Mais cette complexité de notre système nerveux centré fait partie intégrante de notre animalité évoluée et adaptée à son environnement. Elle nous marque, nous privilégie, mais ne peut nous extraire de la grande famille des espèces vivantes de la Terre, famille dont nous sommes issus par un procédé bien décrit, au même titres que espèces ancêtres, sœurs et cousines.''<br></blockquote>
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Version du 15 décembre 2008 à 21:38

Matérialisme rationnel

On pourrait contester le statut de valeur pour la Réalité. Cependant, il me semble que dans un système de vision du monde bien construit, le premier pilier doit être la conformité aux faits constatés et objectifs.

Plutôt que réalité, on pourrait considérer "matérialisme". Le monde matériel nous entoure et nous comprend (nous englobe). Nous devons le respect à cet ensemble pour la simple raison que nous ne sommes ni plus ni moins qu'une infime partie de lui.

Le monde matériel obéit à des lois, qui lui confère une forme de beauté. Cette beauté inaccessible à notre compréhension ou à notre volonté même confirme qu’il ne peut être une illusion : un truc pareil, ça ne s’invente pas. [ ??? ]

Texte de sous-titre

Et Dieu ?

M3 n'interfère pas ou peu avec les croyances religieuses. Voici cependant ce que j'écrivais à ce sujet.

Je ne crois pas qu’un dieu obstiné tire chaque jour un char et une boule de feu que nous appellons soleil.
Je ne crois pas que d’autres dieux animent les flots, les éclairs et les tempêtes.
Je ne crois pas davantage qu’un dieu unique orchestre toutes ces manifestations.
Je ne crois pas que nous autres humains soyons les interlocuteurs privilégiés d’une divinité qui nous prêterait une attention particulière.
Je ne crois, pas a fortiori, que nous puissions recevoir d’une divinité inspirée une idée éclairante du bien et du mal.
Je crois encore moins aux récompenses ou aux punitions que nous distribuerait cette divinité suivant que nous nous conformions ou non à cette idée du bien et du mal.
Cependant face au mystère de l’existence de l’univers, dont nos constituons d’infimes composants, je m’avoue perplexe. Le néant eût été simple et logique. Le non-néant, l’existence est bizarre, aussi imprévisible qu’injustifiable.
Trouver au non-néant des causes premières ou des desseins subtils liés à la présence de notre espèce sur notre planète me semble encore bien plus bizarre. Une couche de bizarrerie suffit bien.
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Nous voyons bien nos particularités d’homo sapiens. Nous sommes une espèce remarquable.
Elle est remarquable par les succès compétitif écrasant au sein du biotope global de la planète qui nous a vu apparaître.
Elle est remarquable par les caractéristiques propres qui ont déclenché ce succès.
Notre espèce s’inscrit dans la vaste arborescence de l’évolution des espèces de notre planète.
Parmi ses caractéristiques propres, la plus marquante est la complexité et la sophistication de son système nerveux central. Au sein de celui-ci se sont développés de manière unique des comportements subtils, des rêves et des frustrations, des courages et des lâchetés, l’imagination et le conformisme, et l’immense cortège des sentiments élaborés dans nos neurones.
Mais cette complexité de notre système nerveux centré fait partie intégrante de notre animalité évoluée et adaptée à son environnement. Elle nous marque, nous privilégie, mais ne peut nous extraire de la grande famille des espèces vivantes de la Terre, famille dont nous sommes issus par un procédé bien décrit, au même titres que espèces ancêtres, sœurs et cousines.