« Logique de pouvoir » : différence entre les versions

De Le modèle M3M
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 45 : Ligne 45 :
== Proximité ==
== Proximité ==


La distance entre le citoyen et les structures de pouvoir doit rester mince, de telle sorte que dans la mesure du possible le citoyen percoive les enjeux et apprécient les options offertes, les décisions retenues.
La distance entre le citoyen et les structures de pouvoir doit rester mince, de telle sorte que dans la mesure du possible le citoyen percoive les enjeux et apprécient les options offertes ainsi que les décisions retenues.


== Implication du citoyen dans le jeu de pouvoir ==
== Implication du citoyen dans le jeu de pouvoir ==

Version du 20 janvier 2009 à 18:17

La sociételle affiche dans les démocraties occidentales un modèle de pouvoir qui présente des qualités évidentes, mais aussi bien sûr des caractéristiques obsolètes et des défauts importants.

Le cahier de charge demande de s'inspirer du modèle de pouvoir existant dans la sociételle, mais de la transformer ou de l'étendre en respectant certains objectifs décrits ci-dessous.

Alignement du pouvoir et des compétences

Le cahier de charge demande que le pouvoir soit mieux aligné avec les compétences réelles. La gestion d'une matière, que ce soit au niveau politique ou au niveau opérationnel doit être assurée par des personnes qui connaissent bien cette matière.

Scission des champs de pouvoir

Dans les démocraties occidentales, le pouvoir gagné par un parti ou une coalition de parti s'exerce au sein d'un gouvernement à travers toutes les matières. Il s'ensuit qu'à chaque redéfinition de gouvernement, Ce sont toutes les matières, tous les champs de pouvoir qui sont secoués par un renouvellement complet de l'équipe de gestion. Ce renouvellement se justifie au niveau de pouvoir le plus élevé et au dans les champs de pouvoir que l'électeur souhaite voir changer, mais il ne se justifie pas dans tous les champs de pouvoir qui étaient correctement gérés par des équipes spécialisées et compétentes. Pourquoi la chute d'un gouvernement sur un sujet économique  - ou parfois sur des sujets bien plus anecdotique - entraîne-t-il le départ de bonnes équipes ayant en charge l'énergie, la santé, la justice ? Pourquoi par ailleurs le citoyen devrait-il être à gauche en bloc sur tous les sujets, ou alors à droite en bloc sur tous les sujets ? Ne pourrait-il suivre un parti sur la problématique de l'agriculture, et un autre parti sur la question des finances ?

La cahier de charge demande que l'organisation du pouvoir soit découpé par matière, que les responsabilités soient semblablement spécialisés par matière, et enfin que l'exercice du pouvoir du citoyen puisse rencontrer une granularité différente, mettant en jeu les matières autant que les partis ou les personnes élues.

Dans le cahier de charge, les matières sont appelées champs de pouvoir.

Long terme

Les décisions prises par le pouvoir doivent obéir, non pas aux exigences à court terme d'une logique électorale et des attentes personnelle des élus, mais plutôt aux exigences à moyen et à long terme au bénéfice des électeurs. Le pouvoir peut être détenu et exercé durant des périodes brèves ou longues, en s'affranchissant autant que possible de la pression d'échéances temporelles courtes. 

Continuité

Autant que possible, les processus de gestion du pouvoir doivent être continus. Si des changements sont souhaitables, s'ils sont souhaités par les HSC, alors ces changements mineurs ou majeurs doivent être réalisés rapidement. Cela peut intervenir à tout moment. Il est raisonnable de supposer que des changement majeurs soient fréquents, et des changements majeurs plus rares.

Démocratie

Le cahier de charge défend le principe démocratique au sens large. Le "pouvoir du peuple" doit être le ressort ultime des mécanismes de délégation du pouvoir.

Mais le cahier de charge demande de remplacer la logique des cycles électoraux par des solutions offrant davantage de vision à long terme et davantage de continuité.

De même le cahier de charge demande que le citoyen ait accès à une information plus complète et plus transparente.

Il demande également que les élus rendent compte de leur action de manière plus explicite.

Le mécanisme de représentation des citoyens doit permettre une articulation souple entre électeurs représentés d'une part, élus représentants d'autre part.

Partis ?

Les partis en tant qu'organe de pouvoir ne sont pas souhaités par le cahier de charge.

Par contre les partis en tant que groupement d'HSC partageant les mêmes convictions sur des thèmes définis font partie du cahier de charge, en précisant qu'un nom reflétant mieux ce rôle doit remplacer "parti".

Le cahier de charge souhaite que le rôle prioritaire de ces structures soient une délégation de la représentation du citoyen.

Proximité

La distance entre le citoyen et les structures de pouvoir doit rester mince, de telle sorte que dans la mesure du possible le citoyen percoive les enjeux et apprécient les options offertes ainsi que les décisions retenues.

Implication du citoyen dans le jeu de pouvoir

L'un des défauts des démocraties occidentales est la distance administrative et concrète qui sépare le citoyen de toutes les formes de pouvoir. Le citoyen se sent exclu des rouages du pouvoir, et simultanément il n'a plus de respect pour la "classe politique" ou la "classe dirigeante".

Le cahier de charge demande une logique de pouvoir qui permette au citoyen de se retrouver plus proche du pouvoir, au moins dans les champs de pouvoir qui lui importent le plus.

Technologie

Autant que possible, les mécanismes de pouvoir et les mécanismes de représentation peuvent et doivent tirer parti des technologies existantes, en particulier celles qui concerne la gestion des données, celles qui offrent l'accès à l'information, et de manière générale les techniques informatiques.