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= Ce que je sais et ce que je crois =

On aimerait savoir beaucoup de choses. Mais à defaut de les savoir, et s'l on est disposé à prendre un ceratin recul, on est réduit à les croire.


=== La grande surprise (postulat 1) ===
=== La grande surprise (postulat 1) ===
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Voici le deuxième postulat. Ma conscience existe et fonctionne : je pense. D'ailleurs je pense que je pense, donc que j'existe, donc que je fais partie de ce complexe et anecdotique non-neant.
Voici le deuxième postulat. Ma conscience existe et fonctionne : je pense. D'ailleurs je pense que je pense, donc que j'existe, donc que je fais partie de ce complexe et anecdotique non-neant.


 


=== Perceptions (postulat 3) ===
=== Perceptions (postulat 3) ===
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=== Cohérence (valeur 2) ===
=== Cohérence (valeur 2) ===


Le doute systématique me semble la plus séduisante des méthodes de réflexion
Conflit de vérité

= Les valeurs qui me portent =

Vérité

Cohérence

Vie

Famille

Enfant

 


 
 

Version du 8 mars 2017 à 17:38

Ce que je sais et ce que je crois

On aimerait savoir beaucoup de choses. Mais à defaut de les savoir, et s'l on est disposé à prendre un ceratin recul, on est réduit à les croire.

La grande surprise (postulat 1)

Il eut été normal qu'il n'y eut rien. Rien du tout. Ni la matière ni le temps ni l'espace, ni quoi que ce soit qui en approche. L'absence totale, le néant parfait eussent été propres, simples, cohérents, logiques, incontestables, évidents... normaux.

Mais voilà : il semblerait bien qu'il y ait au minimum l'univers et ma conscience à moi, et sans doute dans l'univers tout ce bric a brac dont j'ai été informé.

"Il semblerait bien", je le remplace par: "j'accepte comme hypothèse de base...". Il s'agit donc du postulat 1, chargé de surprise, de scepticisme. Ce postulat qui nie la propreté évidente et défintive du néant est accepté à contre-coeur.

Cette étrange base étant reconnue, comment poursuivre? OK pour l'univers, sa taille fameuse, son âge estimé (14 milliards de fois plus long, dit-on, qu'un tour de le Terre autour du soleil). Pour la question et de l'avant? et pour celle de l'ailleurs?, il semble clair pour les experts n cosmologie que ces questions sont vides de sens. Mais tant qu'à accepter le non-neant, ce n'est pas plus indigeste d'accepter le non-ailleurs et le non-avant. Comme annexe au postulat 1, j'accepte que l'univers est un tout fonctionnel, qu'avant et hors de cet univers, on ne trouve que le bon néant.

Ma conscience (postulat 2)

Me voici donc dans mon improbable et illogique bulle de temps et d'espace encombrée de matière, l'univers, dont, sceptique mais plutôt forcé, j'accepte l'existence.

L'espace est plutôt confortable et sympathique. On y voit des objets, on peut les y ranger, et on a même la possibilité de s'y déplacer. Mesurer les distances et tout ce qui en découle est assez commode.

Pour le temps, c'est moins agréable. On y est enfermé. Obligé de se déplacer. Mais toujours dans le même sens: pas possible d'aller déplacer ou changer quelque chose du côté arrière. Une demi-prison.

Confortable? Agreable ? Sympathique? Hélà !? Il faudra bien revenir aux notions cachées derrière ces qualificatifs.

Un paquet de postulats se bousculent déjà pour encombrer mes fondations.

Voici le deuxième postulat. Ma conscience existe et fonctionne : je pense. D'ailleurs je pense que je pense, donc que j'existe, donc que je fais partie de ce complexe et anecdotique non-neant.

 

Perceptions (postulat 3)

Me voici pensant, et me pensant. De quoi est-elle chargée, cette purée de conscience, cette gélatine qui se se fabrique une mini-représentation de l'unvers, cette conscience qui m'habite.  Cette chose n'est pas plus simple à cécrire et à analyser que l'univers entier. 

Pour l'instant, je m'en tiens au besoin de qualificatifs. Avec évidence je perçois certains objets et ceratines idées comme agréables, sympathiques, confortables. Peut être aussi vrais, vraisemblables, cohérents. Toute perception, et tout énoncé semble ornée d'un subil cocktail de qualificatifs.

Puis je fonctionner sans ces qualificatifs. Il semble que sans eux, l'objet même de ma pensée perdrait toute substance. Quel sens y a-t-il à projetter l'univers dans ma conscience si ces projections ne sont que des énoncés dont le attributs de véracité, de cohérence, d'élégance seraint éliminés ? D'accord, il n'y en aurait as, et j'en suis amené à mon troisième postulat: toutes idée, toute énoncé, tout objet est chargé par ma conscience de qualificatifs. Ceux ci n'ont rien d'absolu. Il faut admettre qu'il sont relatifs, subjectifs, arbitraires. Ils n'ont de sens qu'entre eux, par des jeux d'opposition, de catégorisation, de nuances successives. 

Les autres (postulat 4)

De ma propre existence je suis convaincu. De ma conscience active également. De la validité relative des qualificatifs qu'elle construit également. 

Mais les autres. L'entourage dans lequel j'évolue me montre des entités qui semblent très semblables à moi. Ces entités sont convaincues d'exister, ou du moins elles me le font croire. Et elles semelnt equipées des mêmes dispositifs de conscince. Je puis découvrir tous les propositions qu'elles énoncet, tous les qualificatifs dont elles les parent caque fos que je lis, vois ou écoute ces entités qui se prétendent l'égal de moi.

Mais peut être suis je seul. peut être l'univers n'est il fait que pour moi et pour ma conscience. Les autres ne sont alors qu'un complexe décor supposé me nourrir de l'illusion de n'être qu'une entité parmi d'autres. Dns ce cas, tous les énoncés produits par ces autres entités font également partie de ce décor, de cette méga-représentation organisée par moi seul. Tous ces énoncés ne sont alors là que pour donner de la consistance à l'expérience dont je suis l'unique et central cobaye.

Vérité (valeur 1)

Cohérence (valeur 2)

Le doute systématique me semble la plus séduisante des méthodes de réflexion

Les valeurs qui me portent

Vérité

Cohérence

Vie

Famille

Enfant