Cosmologie

De Lillois Fractale Wiki
Aller à la navigation Aller à la recherche

Il n'est pas facile d'être rationnel et d'intégrer à sa raison un modèle d'univers acceptable.

Ce n'est pas plus facile lorsque l'on essaye d'intégrer les idées scientifiques et philosophiques les plus reconnus sur la question de l'origine de l'univers.

Voici quelques réflexions sur les sujet, qui débouchent sur le modèle de l'univers densément fourchu.

Point de départ

  • L'univers dans lequel se déploie nos perceptions a un âge fini.
  • L'univers se déploie dans diverses dimensions, dont une dimension temporelle et trois dimensions spatiales.
  • L'univers croît. A sa naissance il était 'petit', 'concentré', 'ponctuel'.

Les trois assertions précédentes semblent faire l'unanimité, et faute de mieux, les réflexions qui suivent se basent sur elles.

Par contre, sont prudemment tues les questions plus basiques et plus embarrassantes:

  • Qu'y a(vait) il avant notre univers ? Qu'y aurait-il à coté ?  En dehors des dimensions que nous appréhendons (temps et espace) qu'y a-t-il ?
  • Pourquoi l'univers existe-t-il plutôt que d'être absent ? Le néant semble plus logique que l'être.

Ces questions sont aussi vaines que cruciales.

Elles sont cruciales, parce qu'elles conditionnent le sens de notre présence.

Elles sont vaines, parce qu'elles sont par définition inappréhendables: si l'univers est l'ensemble de ce qui nous est perceptible, alors forcément des questions sur l'hors unvers, c'est à dire sur l'hors perception sont totalement gratuites.

Ces questions embarassantes, vaines et cruciales, sont tues dans la suite de cet article. faute de mieux.

Des questions de symétrie

Il est assez suprenant que l'univers, qui se présente à nos yeux dans un espace géométrique à trois dimensions, soit dénue de symétrie géométrique.

Mais un point, qui ne possède par définition aucune étendue, ne peut être qu'homogène. Plus précisément, les propriétés de ce point, à l'instant où il va se déployer dans trois dimensions spatiales, sont isotropes, identiques dans toutes les directions de l'espace en puissance.

Mais alors pourquoi les trois dimension spatiales auxquelles nous sommes confrontés présentent-elles cette diversité de contenu dans trois dimensions, alors qu'une symétrie sphérique est la seule solution acceptable à un problème dont les conditions initiales étaient parfaitement isotropes ? Ceci mérite sans doute un peu d'explications. Si dans un problème mathématique, on cherche à décrire l'évolution dans le temps d'une situation, on a besoin de deux choses seulement. On a besoin des conditions initiales de l'évolution, et on a besoin des régles décrivant l'évolution, comme par exemple des régles de diffusion ou de mouvement. Dans le cas de notre univers, les conditions initiales sont concentrées en un point qui n'a pas d'étendue. Et dans le cas de notre univers, les lois de la nature sont isotropes, c'est à dire qu'elles sont également valables dans toutes les directions, ou encore c'est à dire qu'aucune direction de l'espace n'est privilégiée.  La seule direction de l'espace qui pourait être considérée comme privilégiée est celle dans laquelle nous pourrions voir le point initial de notre univers. Ceci implique implique a