« Pensées éparses » : différence entre les versions

De Lillois Fractale Wiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
Contenu ajouté Contenu supprimé
Aucun résumé des modifications
Aucun résumé des modifications
Ligne 71 : Ligne 71 :
Etant entendu que les ressources de notre planète sont limitées, que sa population globale continue à croître, les ressources accessibles par individus ne pourront que décroître. Face à ce problème, on peut imaginer diverses solutions, qui supposent des réductions massives de population par le guerre, la maladie ou la famine, On peut aussi - et de préférence imaginer des formules de partages, d'auto-limitations, de discipline. Ces formules seraint peut-être équitables dans les principes, voire dans le faits.
Etant entendu que les ressources de notre planète sont limitées, que sa population globale continue à croître, les ressources accessibles par individus ne pourront que décroître. Face à ce problème, on peut imaginer diverses solutions, qui supposent des réductions massives de population par le guerre, la maladie ou la famine, On peut aussi - et de préférence imaginer des formules de partages, d'auto-limitations, de discipline. Ces formules seraint peut-être équitables dans les principes, voire dans le faits.


Mais on point où nous en sommes (2010), et à la vitesse où nous allons, les formules de discipline équitable interviendront probablement trop tard. Les questions écologiques montrent que les pouvoirs que se créent les hommes sont trop lents et trop orientés court terme pour réagir à ces problèmes avec la réactivité nécessaire.
Mais on point où nous en sommes (2010), et à la vitesse où nous allons, les formules de discipline équitable interviendront probablement trop tard. Les questions écologiques montrent que les pouvoirs que se créent les hommes sont trop lents et trop orientés court terme pour réagir à ces problèmes avec la réactivité nécessaire.


Donc, dans diverses régions, et à diverses périodes du futur se posera une question embarassante. ''Nous n'avons plus de ressources minimales pour tous, même en faisant des efforts de rationnement. Il nous faut choisir qui peut rester, et qui doit partir. ''
Donc, dans diverses régions, et à diverses périodes du futur se posera une question embarassante. ''Nous n'avons plus de ressources minimales pour tous, même en faisant des efforts de rationnement. Il nous faut choisir qui peut rester, et qui doit partir. ''


L'énoncé même de cette question peut paraître choquant ou immoral. Mais ce qui est vraiment choquant, c'est de supposer naïvement que la question ne se posera jamais, supposer que nos descendants auront autant que nous les moyens de l'aveuglement béat, de l'imprévoyance niaise. La question se posera.
L'énoncé même de cette question peut paraître choquant ou immoral. Mais ce qui est vraiment choquant, c'est de supposer naïvement que la question ne se posera jamais, supposer que nos descendants auront autant que nous les moyens de l'aveuglement béat, de l'imprévoyance niaise. La question se posera.


Elle se posera d'ailleurs d'autant plus que notre société s'es fixé pour objectif d'augmeneter autant que possible l'espérance de vie de chacun, contribua  
Elle se posera d'ailleurs d'autant plus que notre société s'est fixé pour objectif d'augmenter autant que possible l'espérance de vie de chacun, et donc d'augmenter probablement la proportion de ceux qui consomment plus de ressources que ce qu'il peuvent offrir. 

Le choix de continuer à vivre ou de mourir se pose dès aujourd'hui, mais il se posera en termes progressivement différents. Aujourd'hui, c'est l'aversion à la douleur et l'absence de guérison espérée qui pèsent en faveur des interruptions de vie, des choix d'euthanasie. Dans le futur, ce n'est pas seulement le candidat à la mort programmée qui sera concerné par le choix, mais tous ceux qui partagent avec le candidat partant des ressources limitées.

Que se passera-t-il ?

Le plus vraisemblable - ou le moins invraisemblable - et que les communautés humaines devront organiser un système de prime au décès, un incitant à la mort programmée. Pour la majorité des humains, et heureusement surtout pour les plus âgés, le plus grand enjeu est celui de la santé des descendants. Cette santé souhaitée est physique, morale et matérielle. Dès lors, on peut prévoir un calcul de prime au principe assez simple. Si une personne, supposée âgée et non productive, envisage et accepte de donner sa vie, alors elle percevrait, au bénéfice de ses descendants (ou héritiers, ou désignées) un prime proportionnelle à la valeur économique estimée des ressources que son décès lui éviterait de consommer. Le facteur de proportionnalité sera d'autant plus grand que l'urgence de mise à disposition de ressources serait pressante.

On peut espérer qu'un logique forte de régualtion des naissances interviendra pour anticiper et éviter cette problématique, mais le plus vriasemblable est que

la question se posera, et la réponse décrite ici est, quoique puissent en penser divers religieus ou philosophes, la moins mauvaise.C'est une forme de régulation qui n'est pas si distante de celles que la vie et l'évolution ont mis en oeuvre au sein des espèces qui nous ont précédé et qui cohabietnt avec la nôtre.

Version du 29 mars 2009 à 15:04

Temps et espace

Nous vivons dans les dimensions de l'espace et dans celle de temps.

Nous maîtrisons bien l'espace. Nous y circulons avec une belle liberté, guidés par des choix continus. L'espace nous appartient.

Mais le temps nous maîtrise. Il nous enferme dans un rail. Nous y évoluons à sens unique, à une vitesse qui nous est imposée. le temps ne nous offre aucun choix.

Nous somme maîtres de l'espace, esclaves du temps.

Les mâles se plaisent à dominer l'espace, ils le parcourent en conquérant. Mais il craignent le temps, qui pose les limites, début et fin, de leur extension.

Les femelles ont moins de plaisir à parcourir l'espace. Mais elles ont moins peur du pouvoir du temps.

Est il bon d'avoir l'air de ce que l'on est ?

Un chef qui a l'air d'un chef est un bon chef.
Un escroc qui a l'air d'un escroc est un mauvais escroc.
Une femme...?
Un riche...?
Un acteur...?
Une putain...?
Un politicien...?

Une définition sexuelle de l'humour

Il y a entre sexe et humour un lien biologique profond.

Le succès de l'espèce étant directement lié à la fréquence et à l'efficacité des actes liés à la reproduction, la sélection naturelle a favorisé les individus tirant de l'acte une satisfaction, une récompense, un plaisir. Voilà pourquoi le succès orgasmique de la fécondation est perçu comme un plaisir. Si une espèce semblable à la nôtre éprouvait des orgasmes très douloureux,... eh bien cette espèce n'existerait plus, faute de transmission de ses gènes.

Mais dès lors que le plaisir est indissociable dans nos cerveaux du sexe, l'humour, qui est un exercice neuronal récréatif destiné à donner du plaisir (et à réguler une partie de notre psychisme), l'humour est lui aussi étroitement lié au sexe et à ce qui l'entoure. Les mêmes neurones sont impliqués.

L'humour peut donc être défini très simplement ainsi : transposition humaine de la promesse de copulation et de la récompense de copulation.

Il s'ensuit que l'humour est un excellent outil de séduction, parce qu'il suscite chez celle (celui) qui y est sensible une réaction de plaisir, sensation qui anticipe les plaisirs plus vifs qui pourraient suivre.

Il s'ensuit également que toutes référence au sexe est très rapidement prise pour humoristique, parce que l'évocation du sexe, plus ou moins subtile, éveille déjà la satisfaction qui multiplie neuro-niaisement l'effet de toute blague salace.

On comprend pourquoi le Pape et ses équipes ne sont pas les plus spirituels boute-en-train. Si un homme d'Eglise rit trop fort.. méfiance !

Une semblable rapprochement pourrait être établi entre appétit sexuel et appétit alimentaire. Mais ce rapprochement là est bien plus lointain, et bien plus évident.

Définition de l'ICMa

L'ingénieur-civil-en-mathématiques-appliquées est quelqu'un qui dispose de méthodes dont pratiquement personne ne soupçonne l'existence pour résoudre des problèmes que pratiquement personne n'oserait se poser.  Et comme il communique avec un langage que pratiquement personne ne pratique...

C'est triste pour lui, et tragique pour la société.

Intelligence du golfeur : le cortex explore frère cervelet

Un bon joueur de golf possède un intelligence très particulière à un niveau rare. Pour être performant il doit traiter avec son cortex ce que d'autres n'appréhendent qu'avec leur cervelet.

La personne qui lance un ballon dans un panier ne traite pas les lois de balistique qui gèrent la trajectoire de la balle, ou du moins pas consciemment. Il en est de même du golfeur qui propulse une balle vers sa cible. La différence n'est pas là.

La personne qui lance le ballon dans le panier n'est pas non plus consciente de tous les muscles et mouvements mis en oeuvre pour le lancer. Par contre le golfeur - le bon golfeur - ne peut se limiter ce que son habileté inconsciente suggère. Bien sûr, son équilibre, son regard, sa dynamique générale peuvent être totalement activés sans l'intervention de sa conscience. Mais le résultat sera médiocre. Pour être performant, il doit ramener au niveau de sa conscience une multitude de composants qui pourraient fonctionner sans elle : la position, la dynamique et le relâchement de chaque partie de son corps. C'est en comprenant et en corrigeant sciemment tous ces détails qu'il améliore ses performances, qu'il réduit ses ellipsoïdes d'incertitude. C'est en branchant son cortex sur ce qui pourrait n'être guidé que par son cervelet qu'il maximise son efficacité. Aucun sport ne lie de si frappante manière cortex et cervelet. A ce titre, le golf est exceptionnellement humain.

Pour ma part, c'est clair: les connections entre cortex et cervelet sont pas terribles, et cela ne s'améliore pas.

Le dieu hasard

Aucune divinité ne me guide, ne m'inspire ou ne m'effraie, même si la question de la causes première est insupportablement présente.

Une autre question nous hante. Pourquoi les choses sont comme elles sont plutôt qu'autrement ? Pourquoi tournent-elles de telle ou telle manière ? Quelle force permet à un événement de se produire, plutôt que de rester dans l'arbre touffu des possibles ?

Les anciens se posaient cette question, et pour deviner l'avenir les oracles questionnaient des éléments anodins pour permettre à une force décisive de s'exprimer. Ils interrogeaient les cartes, les nuages ou le marc de café pour y lire des messages. Une approche matérialiste amène à penser que seul le hasard choisit une carte, une dispositions de poussière ou un arrangement nuageux. Ce serait alors le hasard qu'ils consultaient.

Cette idée me plaît. Le hasard décide. Le hasard choisit les chemins. Le hasard crée. Le hasard est une force toute-puissante.

Mais le hasard est un dieu aveugle, et surtout sourd. A nos requêtes, il répond sans souci de vérité ni de mensonge, mais son discours coule à la demande. Ce qu'il exprime est aussi abondant que vide de sens.

Et le déterminisme ? Si la nature obéit à des lois exhaustives ne laissant qu'un chemin de futur autorisé, alors le hasard n'existe pas. La mécanique quantique est-elle la façade scientifique d'un dieu hasard totipotent, ou bien n'est-elle qu'une impasse, une erreur d'appréciation, une vision réduite d'un monde totalement laplacien ? Dans le premier cas, le hasard et l'étrange cause première sont les deux facettes du dieu absolu, du créateur initial et permanent, du détenteur ultime. Dans le second cas, la cause première est le seul point de résistance, un immense point d'interrogation.

Je ne puis appréhender ni subodorer la validité des fondements de la mécanique quantique. Au niveau de mes perceptions, le monde est forcément géré par le le totipotent créateur sourd et aveugle, le dieu hasard.

Le prix de la vie et la prime à la mort

Etant entendu que les ressources de notre planète sont limitées, que sa population globale continue à croître, les ressources accessibles par individus ne pourront que décroître. Face à ce problème, on peut imaginer diverses solutions, qui supposent des réductions massives de population par le guerre, la maladie ou la famine, On peut aussi - et de préférence imaginer des formules de partages, d'auto-limitations, de discipline. Ces formules seraint peut-être équitables dans les principes, voire dans le faits.

Mais on point où nous en sommes (2010), et à la vitesse où nous allons, les formules de discipline équitable interviendront probablement trop tard. Les questions écologiques montrent que les pouvoirs que se créent les hommes sont trop lents et trop orientés court terme pour réagir à ces problèmes avec la réactivité nécessaire.

Donc, dans diverses régions, et à diverses périodes du futur se posera une question embarassante. Nous n'avons plus de ressources minimales pour tous, même en faisant des efforts de rationnement. Il nous faut choisir qui peut rester, et qui doit partir.

L'énoncé même de cette question peut paraître choquant ou immoral. Mais ce qui est vraiment choquant, c'est de supposer naïvement que la question ne se posera jamais, supposer que nos descendants auront autant que nous les moyens de l'aveuglement béat, de l'imprévoyance niaise. La question se posera.

Elle se posera d'ailleurs d'autant plus que notre société s'est fixé pour objectif d'augmenter autant que possible l'espérance de vie de chacun, et donc d'augmenter probablement la proportion de ceux qui consomment plus de ressources que ce qu'il peuvent offrir. 

Le choix de continuer à vivre ou de mourir se pose dès aujourd'hui, mais il se posera en termes progressivement différents. Aujourd'hui, c'est l'aversion à la douleur et l'absence de guérison espérée qui pèsent en faveur des interruptions de vie, des choix d'euthanasie. Dans le futur, ce n'est pas seulement le candidat à la mort programmée qui sera concerné par le choix, mais tous ceux qui partagent avec le candidat partant des ressources limitées.

Que se passera-t-il ?

Le plus vraisemblable - ou le moins invraisemblable - et que les communautés humaines devront organiser un système de prime au décès, un incitant à la mort programmée. Pour la majorité des humains, et heureusement surtout pour les plus âgés, le plus grand enjeu est celui de la santé des descendants. Cette santé souhaitée est physique, morale et matérielle. Dès lors, on peut prévoir un calcul de prime au principe assez simple. Si une personne, supposée âgée et non productive, envisage et accepte de donner sa vie, alors elle percevrait, au bénéfice de ses descendants (ou héritiers, ou désignées) un prime proportionnelle à la valeur économique estimée des ressources que son décès lui éviterait de consommer. Le facteur de proportionnalité sera d'autant plus grand que l'urgence de mise à disposition de ressources serait pressante.

On peut espérer qu'un logique forte de régualtion des naissances interviendra pour anticiper et éviter cette problématique, mais le plus vriasemblable est que

la question se posera, et la réponse décrite ici est, quoique puissent en penser divers religieus ou philosophes, la moins mauvaise.C'est une forme de régulation qui n'est pas si distante de celles que la vie et l'évolution ont mis en oeuvre au sein des espèces qui nous ont précédé et qui cohabietnt avec la nôtre.