« Spéculation, microtrading et taxe transactionnelle » : différence entre les versions

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L'usage d'une taxe transactionnnelle pèse-t-elle sur des pratiques spéculatives répréhensibles? C'est un sujet complexe, autour duquel on entend beaucoup d'avis passionnés et pas toujours informés. Dans cette page, je résume ma perception basée sur quelques années de modélisation des marchés financiers.
L'usage d'une taxe transactionnnelle pèse-t-elle sur des pratiques spéculatives répréhensibles? C'est un sujet complexe, autour duquel on entend beaucoup d'avis passionnés et pas toujours informés. Dans cette page, je résume ma perception basée sur quelques années de modélisation des marchés financiers.

== Spéculations ==

Tout le monde se fait une représentation de ce que peuvent être des pratiques spéculatives répréhensibles. Tout de me, il vaut la peine de les décrire objectivement.

L''''exploitation d'information privilégiée''' est la plus simple et la plus courante technique spéculative. Un spéculateur dispose seul d'une information précieuse. Sur base de cette information, il sait que la valeur d'un actif financier est bien plus haute (ou bien plus basse) que la valeur consensuelle estimée par l'ensemble des autres acteurs financiers. Donc il achète un grande volume de cet actif. Ensuite, lorsque l'information est devenue publique, lorsque le cours intègrant l'information révélée a monté au niveau supérieur, il revend tous les actifs achetés. Le bénéfice tiré de cette maneouvre est proportionnel aux montants dont dispose le spéculateur, et proportionnel aussi au pourcentage de variation de cours entre avant et après la diffusion de l'information.

Pour cette technique, le spéculateur dispose de plusieurs techniques simple pour se rendre indétectable. En outre il peut augmenter son bénéfice en utilisant des intruments financiers à levier. Cette technique est probablement aussi ancienne que le commerce.

La '''diffusion d'information falsifiée''' demande de la part du spéculateur davantage de manoeuvres. D'abord il achète (ou vend) des quantités importantes d'un actif financier. Ensuite il diffuse une information falsifiée destinée à faire monter (ou descendre) le cours autant que possible. Lorsque la crédulité des autres intervenants a permis de déplacer le cours, il revend (ou rachète) les quantités initialement mis en jeu.

Ceci n'est possible que dans le mesure ou le spéculateur est directement ou indirectement crédible: si l'information falsifiée émise n'est pas massivement prise en compte et acceptée, aucun bénéfice n'est tiré de l'opération.

Le bénéfice est à nouveau proportionnel au sommes engagées et aux variation de cours obtenues.

La carence organisée n'est possible que par un acteur ou un groupe d'acteur qui détiennent une partie significative d'un actif faisant l'objet d'une demande incompressible. Voici une exemple immobilier.  

Version du 15 septembre 2012 à 08:09

L'usage d'une taxe transactionnnelle pèse-t-elle sur des pratiques spéculatives répréhensibles? C'est un sujet complexe, autour duquel on entend beaucoup d'avis passionnés et pas toujours informés. Dans cette page, je résume ma perception basée sur quelques années de modélisation des marchés financiers.

Spéculations

Tout le monde se fait une représentation de ce que peuvent être des pratiques spéculatives répréhensibles. Tout de me, il vaut la peine de les décrire objectivement.

L'exploitation d'information privilégiée est la plus simple et la plus courante technique spéculative. Un spéculateur dispose seul d'une information précieuse. Sur base de cette information, il sait que la valeur d'un actif financier est bien plus haute (ou bien plus basse) que la valeur consensuelle estimée par l'ensemble des autres acteurs financiers. Donc il achète un grande volume de cet actif. Ensuite, lorsque l'information est devenue publique, lorsque le cours intègrant l'information révélée a monté au niveau supérieur, il revend tous les actifs achetés. Le bénéfice tiré de cette maneouvre est proportionnel aux montants dont dispose le spéculateur, et proportionnel aussi au pourcentage de variation de cours entre avant et après la diffusion de l'information.

Pour cette technique, le spéculateur dispose de plusieurs techniques simple pour se rendre indétectable. En outre il peut augmenter son bénéfice en utilisant des intruments financiers à levier. Cette technique est probablement aussi ancienne que le commerce.

La diffusion d'information falsifiée demande de la part du spéculateur davantage de manoeuvres. D'abord il achète (ou vend) des quantités importantes d'un actif financier. Ensuite il diffuse une information falsifiée destinée à faire monter (ou descendre) le cours autant que possible. Lorsque la crédulité des autres intervenants a permis de déplacer le cours, il revend (ou rachète) les quantités initialement mis en jeu.

Ceci n'est possible que dans le mesure ou le spéculateur est directement ou indirectement crédible: si l'information falsifiée émise n'est pas massivement prise en compte et acceptée, aucun bénéfice n'est tiré de l'opération.

Le bénéfice est à nouveau proportionnel au sommes engagées et aux variation de cours obtenues.

La carence organisée n'est possible que par un acteur ou un groupe d'acteur qui détiennent une partie significative d'un actif faisant l'objet d'une demande incompressible. Voici une exemple immobilier.