« Une théorie sur le rêve » : différence entre les versions

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Voici les composantes générales de ce modèle:
Voici les composantes générales de ce modèle:


Le cerveau est une amas de noeuds
*Le cerveau est une amas de noeuds
*Chaque noeud est porteur d'information, chaque noeud est lié à un concept basique.

*Les noeuds sont connectés à de nombreux autres noeuds
Chaque noeud est porteur d'information, chaque noeud est lié à un concept basique.
*Les connections entre noeuds sont vécues, perçues par le porteur du cerveau comme des connections entre concepts

*Un noeud-concept ne contient pas d'informations codée à la manière de l'information digitale informatique.
Les noeuds sont connectés à de nombreux autres noeuds
*En fait le noeud-concept n'existe, ne se définit QUE par l'ensemble des connections aves d'autres noeuds concept.

*La connection entre deux noeuds se caractérise par une perméabilité (grandeur scalaire).
Les connections entre noeuds sont vécues, perçues par le porteur du cerveau comme des connections entre concepts
*La perméabilité est asymmétrique. La connection de A vers B peut avoir une perméabilité différente de celle de B vers A.

*A tout moment, un moeud-concept est caractérisé par un état d'excitation (gradeur scalaire).
Un noeud-concept ne contient pas d'informations codée à la manière de l'information digitale informatique.
*A tout moment, ce à quoi nos donnons le nom de conscience n'est que l'ensemble des noeuds-concepts excités, et leurs valeurs d'excitation.

*Le langage ne constitue qu'une couche périphérique de ce réseau: le concept préexiste au percept (composantes du langage)
En fait le noeud-concept n'existe, ne se définit QUE par l'ensemble des connections aves d'autres noeuds concept.

La connection entre deux noeuds se caractérise par une perméabilité (grandeur scalaire).

La perméabilité est asymmétrique. La connection de A vers B peut avoir une perméabilité différente de celle de B vers A.

A tout moment, un moeud-concept est caractérisé par un état d'excitation (gradeur scalaire).

A tout moment, ce à quoi nos donnons le nom de conscience n'est que l'ensemble des noeuds-concepts excités, et leurs valeurs d'excitation.

La langage ne constitue qu'une couche périphérique de ce réseau: le concept préexiste au percept (composantes du langage)
<blockquote>Le concept 'banane' (le concept lié au percept 'banane' pour un cerveau francophone, plus exactement) pour prendre un exemple simple, n'existe pas en temps que tel, mais se définit uniquement par diverses connections avec des concepst très divers (ceux que nous appéhendons par les percepts 'fruit', 'jaune', 'allongé', 'chaud', 'végétal', 'sexe', 'mixer', 'faim', énergie',...). De manière similaire, les concepts 'rouge', 'vert', 'bleu' ont un contenu très difficle à cerner. Tous nous établissons des connections liant ces noeuds-concepts entre eux, avec le noeud-concept 'couleur' et avec d'autres assez divers, mais en dehors de leurs proximités et différences, nous n'avons pas grand chose à en dire, et il nous est d'ailleurs impossible de savoir à quel point nos cerveuay respetifs ont des couleurs des représentations communes et objectives. Les couleurs n'existent que par les relations entre elles, issues de la'ctivité de cellules chargées de capteurs poigmentaires. dans le modèle Assothink, ce qui vient d'être écrit pour les concepts-couleurs est vrais pour TOUS les concepts que nous manipulons. <br> </blockquote>
<blockquote>Le concept 'banane' (le concept lié au percept 'banane' pour un cerveau francophone, plus exactement) pour prendre un exemple simple, n'existe pas en temps que tel, mais se définit uniquement par diverses connections avec des concepst très divers (ceux que nous appéhendons par les percepts 'fruit', 'jaune', 'allongé', 'chaud', 'végétal', 'sexe', 'mixer', 'faim', énergie',...). De manière similaire, les concepts 'rouge', 'vert', 'bleu' ont un contenu très difficle à cerner. Tous nous établissons des connections liant ces noeuds-concepts entre eux, avec le noeud-concept 'couleur' et avec d'autres assez divers, mais en dehors de leurs proximités et différences, nous n'avons pas grand chose à en dire, et il nous est d'ailleurs impossible de savoir à quel point nos cerveuay respetifs ont des couleurs des représentations communes et objectives. Les couleurs n'existent que par les relations entre elles, issues de la'ctivité de cellules chargées de capteurs poigmentaires. dans le modèle Assothink, ce qui vient d'être écrit pour les concepts-couleurs est vrais pour TOUS les concepts que nous manipulons. <br> </blockquote>
Au départ, le cerveau est constitué d'un gelée inopérante, c'est à dire un ensemble de noeuds avec peu ou pas de connection.
*Au départ, le cerveau est constitué d'un gelée inopérante, c'est à dire un ensemble de noeuds avec peu ou pas de connection.
*Le modèle Assothink est bien compatible avec un modèle de croissance du cerveau du nouveau-né, par la formation de connections nombreuses entre les noeuds préalablement inopérants.
<blockquote>Le nouveau-né associe un goût (celui du lait) et une image (le visage de sa mère). Des connections se créent, parce qu'en mode 'formation", l'existation simltanée de neouds favorise la mise en place de connections. Les sensations, les concepts, et ultérieurement les percepts, se mettent en place par un mécanisme générique de ce type. Aucune information n'est 'stockée' autrement que par des connections. </blockquote>
*Le modèle peut rendre compte de la diversité des cerveaux. Des invidus étant passés par des expériences très diverses lorsqu'il étaient en mode 'formation' ont forcément des réseaux de noeuds très divers. La convergence de nos savoirs est dionc le résulta de l'impression, sur des gelées au départ vierges et vides, de messages très divres, mais venus d'un univers matériel commun dans les grandes lignes, d'un métabolime commun dans les grandes lignes, et des variantes culturelles qui nouriisent les cerveauy en formation. <br>
*Le modèle peut rendre compte, dans le grandes lignes, des processus de destruction ou délabrement des cerveaux des personnes agées ou malades. Des perméabilités sont progressivement réduites, des connections sont rompues, des neouds-concepts se retrouvent mal connectés ou totalement isolés.


== Mode de fonctionnement du cerveau ==
Le modèle Assothink est bien compatible avec un modèle de croissance du cerveau du nouveau-né, par la formation de connections nombreuses entre les noeuds préalablement inopérants.
<blockquote>Le nouveau-né associe un goût (celui du lait) et une image (le visage de sa mère). Des connections se créent, parce qu'en mode 'formation", l'existation simltanée de neouds favorise la mise en place de connections. Les sensations, les concepts, et ultérieurement les percepts, se mettent en place par un mécanisme générique de ce type. Aucune information n'est 'stockée' autrement que par des connections. </blockquote>
La modèle peut rendre compte de la diversité des cerveaux. Des invidus étant passés par des expériences très diverses lorsqu'il étaient en mode 'formation' ont forcément des réseaux de noeuds très divers. La convergence de nos savoirs est dionc le résulta de l'impression, sur des gelées au départ vierges et vides, de messages très divres, mais venus d'un univers matériel commun dans les grandes lignes, d'un métabolime commun dans les grandes lignes, et des variantes culturelles qui nouriisent les cerveauy en formation. <br>


Le cerveau a trois modes de fonctionnement génériques:
Le modèle peut rendre compte, dans le grandes lignes, des processus de destruction ou délabrement des cerveaux des personnes agées ou malades. Des perméabilités sont progressivement réduites, des connections sont rompues, des neouds-concepts se retrouvent mal connectés ou totalement isolés.


*Le fonctionnement ordinaire, celui que pratiquons en état de veille la plupart du temps. La conscience est opérante et alimentée par des signaux extérieurs. D'innombrables signaux internes provoquent de très rapides modifications des états d'excitation des noeuds-concepts, et nous en extrayons notre 'conscience'.
== Mode de fonctionnement du cerveau ==
*Le fonctionnement de formation, qui est privilégié chez le nouveau-né et chez l'enfant. Ce mode de fonctionnement diffère du mode ordianire par la plasticité de la perméabilité des connections. En mode formation. les signaux échangées augmentent la perméabilité des connections franchies.&nbsp;
*Le fonctionnement de rêve.


Ces trois modes de fonctionnement peuvent coexister, parfois se superposer ou entrer en compétition. Dans un état de repos total, ou de sommeil passif, les 3 modes tournent au ralenti, et le cerveau passe par des récupérations métaboliques. De même, les 3 modes peuvent tourner de manière plus ou moins intenses, selon la pression exercée par l'environnement (situation de tension ou de relaxation), par le métabolisme (situation de manque ou de satiété) et par d'autres facteurs (interférences métaboliques de l'alcool, médicaments, substances neurotropes...).
Le cerveau a trois modes de fonctionnement génériques:


== La fonction du rêve ==
Le fonctionnement ordinaire, celui que pratiquons en état de veille la plupart du temps. La conscience est opérante et alimentée par des signaux extérieurs. D'innombrables signaux internes provoquent de très rapides modifications des états d'excitation des noeuds-concepts, et nous en extrayons notre 'conscience'.


Mais alors quelle est la fonction du rêve?
Le focntionnement de formation, qui est privilégié chez le nouveau-né et chez l'enfant. Ce mode de fonctionnement diffère par le fait que &nbsp;


== Conclusion ==
Le fonctionnement de rêve.


Le rêve est un dispositif de régulation d'ajustement de perméabilités d'un réseau résonnant de grande taille. Cet ajustement permet de prévenir des problèmes logiques de sur-résonnace (obsession) ou de sous-résonnance&nbsp;(perte de conscience ou de savoir).
Ces trois modes de fonctionnement peuvent coexister, parfois se superposer ou entrer en compétition.

Version du 24 juillet 2013 à 15:08

Introduction

Le rêve a une utilité, et cette utilité ne peut être que très concrète. Comme toutes les composantes de toutes les structures vivantes de notre planète, le rêve accomplit une fonction, et sa mise en place chez les mammifères et chez l'homme ne peut être que le résultat d'une adaptation évolutive, selon le modèle darwinien.

Pour comprendre ce qu'est le rêve, il faut établir quelle est sa fonction, et quel est l'avantage compétitif offert par son fonctionement. En cela il ne devrait diffèrer du coeur, de l'oreille, de la cellule vivante générale: sa complexité apparente n'est que le résultat d'une "optimisation sous contrainte", la solution d'un problème qui consiste à maximiser une fonction en respectant des contraintes de resources.

Sigmund Freud puis d'autres ont construit pour expliquer le rêve des théories subtiles et passionnantes, selon lesquelles le rêve s'inscrit dans une théorie de la personnalité, du conscient et de l'inconscient, et selon lesquelles les éléments présents dans un rêve ont une forte signification symbolique liée aux expériences du rêveur. Les rêves sont alors l'expression puissante et subtile des tensions de l'inconscient. Cette théorie est passionnante, mais elle ne répond que faiblement aux questions de pression évolutive. Pourquoi le rêve est-il un mode de communication aussi complexe? Quel avantage évolutif procure-t-il? Quelle progrès évolutif se dégage entre le rêveur canin et le rêveur humain? Et surtout, quel problème très concret résout-il? Ces théories donnent à ces questions des réponses, mais peu satisfaisantes parce que trop complexes.

Dans cet article, une autre théorie du rêve est construite, plus simple ou plus basique, parce qu'elle énonce le problème que le rêve doit résoudre, parce qu'elle explique dans un contexte plus concret l'avantage évolutif qu'il procure.

Cadre

Cette théorie du rêve n'est qu'une partie d'une théorie plus vaste sur le fonctionnement général du cerveau. Cette théorie est essentiellement un modèle du cerveau des humains et de celui des animaux dits supérieurs.

Un modèle ne peut pas être prouvé. La validité d'un modèle est toujours assez subjective, elle est liée à sa fécondité explicative. On peut dire qu'un modèle est puissant s'il existe un rapport favorable entre les hypothèses sur lesquelles il s'appuie d'une part, la puissance explicative qu'il dégage pour couvrir un éventail de phénomènes observés d'autre part. Un modèle est bon s'il arrive à rendre compte d'observations qu'il ne visait pas à étudier.

Le modèle général du cerveau utilisé ici est le modèle Assothink.

Voici les composantes générales de ce modèle:

  • Le cerveau est une amas de noeuds
  • Chaque noeud est porteur d'information, chaque noeud est lié à un concept basique.
  • Les noeuds sont connectés à de nombreux autres noeuds
  • Les connections entre noeuds sont vécues, perçues par le porteur du cerveau comme des connections entre concepts
  • Un noeud-concept ne contient pas d'informations codée à la manière de l'information digitale informatique.
  • En fait le noeud-concept n'existe, ne se définit QUE par l'ensemble des connections aves d'autres noeuds concept.
  • La connection entre deux noeuds se caractérise par une perméabilité (grandeur scalaire).
  • La perméabilité est asymmétrique. La connection de A vers B peut avoir une perméabilité différente de celle de B vers A.
  • A tout moment, un moeud-concept est caractérisé par un état d'excitation (gradeur scalaire).
  • A tout moment, ce à quoi nos donnons le nom de conscience n'est que l'ensemble des noeuds-concepts excités, et leurs valeurs d'excitation.
  • Le langage ne constitue qu'une couche périphérique de ce réseau: le concept préexiste au percept (composantes du langage)

Le concept 'banane' (le concept lié au percept 'banane' pour un cerveau francophone, plus exactement) pour prendre un exemple simple, n'existe pas en temps que tel, mais se définit uniquement par diverses connections avec des concepst très divers (ceux que nous appéhendons par les percepts 'fruit', 'jaune', 'allongé', 'chaud', 'végétal', 'sexe', 'mixer', 'faim', énergie',...). De manière similaire, les concepts 'rouge', 'vert', 'bleu' ont un contenu très difficle à cerner. Tous nous établissons des connections liant ces noeuds-concepts entre eux, avec le noeud-concept 'couleur' et avec d'autres assez divers, mais en dehors de leurs proximités et différences, nous n'avons pas grand chose à en dire, et il nous est d'ailleurs impossible de savoir à quel point nos cerveuay respetifs ont des couleurs des représentations communes et objectives. Les couleurs n'existent que par les relations entre elles, issues de la'ctivité de cellules chargées de capteurs poigmentaires. dans le modèle Assothink, ce qui vient d'être écrit pour les concepts-couleurs est vrais pour TOUS les concepts que nous manipulons.

  • Au départ, le cerveau est constitué d'un gelée inopérante, c'est à dire un ensemble de noeuds avec peu ou pas de connection.
  • Le modèle Assothink est bien compatible avec un modèle de croissance du cerveau du nouveau-né, par la formation de connections nombreuses entre les noeuds préalablement inopérants.

Le nouveau-né associe un goût (celui du lait) et une image (le visage de sa mère). Des connections se créent, parce qu'en mode 'formation", l'existation simltanée de neouds favorise la mise en place de connections. Les sensations, les concepts, et ultérieurement les percepts, se mettent en place par un mécanisme générique de ce type. Aucune information n'est 'stockée' autrement que par des connections.

  • Le modèle peut rendre compte de la diversité des cerveaux. Des invidus étant passés par des expériences très diverses lorsqu'il étaient en mode 'formation' ont forcément des réseaux de noeuds très divers. La convergence de nos savoirs est dionc le résulta de l'impression, sur des gelées au départ vierges et vides, de messages très divres, mais venus d'un univers matériel commun dans les grandes lignes, d'un métabolime commun dans les grandes lignes, et des variantes culturelles qui nouriisent les cerveauy en formation.
  • Le modèle peut rendre compte, dans le grandes lignes, des processus de destruction ou délabrement des cerveaux des personnes agées ou malades. Des perméabilités sont progressivement réduites, des connections sont rompues, des neouds-concepts se retrouvent mal connectés ou totalement isolés.

Mode de fonctionnement du cerveau

Le cerveau a trois modes de fonctionnement génériques:

  • Le fonctionnement ordinaire, celui que pratiquons en état de veille la plupart du temps. La conscience est opérante et alimentée par des signaux extérieurs. D'innombrables signaux internes provoquent de très rapides modifications des états d'excitation des noeuds-concepts, et nous en extrayons notre 'conscience'.
  • Le fonctionnement de formation, qui est privilégié chez le nouveau-né et chez l'enfant. Ce mode de fonctionnement diffère du mode ordianire par la plasticité de la perméabilité des connections. En mode formation. les signaux échangées augmentent la perméabilité des connections franchies. 
  • Le fonctionnement de rêve.

Ces trois modes de fonctionnement peuvent coexister, parfois se superposer ou entrer en compétition. Dans un état de repos total, ou de sommeil passif, les 3 modes tournent au ralenti, et le cerveau passe par des récupérations métaboliques. De même, les 3 modes peuvent tourner de manière plus ou moins intenses, selon la pression exercée par l'environnement (situation de tension ou de relaxation), par le métabolisme (situation de manque ou de satiété) et par d'autres facteurs (interférences métaboliques de l'alcool, médicaments, substances neurotropes...).

La fonction du rêve

Mais alors quelle est la fonction du rêve?

Conclusion

Le rêve est un dispositif de régulation d'ajustement de perméabilités d'un réseau résonnant de grande taille. Cet ajustement permet de prévenir des problèmes logiques de sur-résonnace (obsession) ou de sous-résonnance (perte de conscience ou de savoir).