« Droit au travail » : différence entre les versions

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La citoyenne (ou le citoyen) Z dispose elle aussi d'une grande liberté dans l'organisation de sa vie. Par ailleurs, indépendante par tempérament, solitaire de fait, Z se soucie peu d'intégration sociale. Par contre Z éprouve l'importance d'être accomplie, productive à ses propres yeux. Pour obtenir cette perception personnelle, Z a besoin d'exercer une activité, et cette activité peut prendre diverses formes. Z peut exercer une activité de nature artistique, dans une voie complètement personnelle. Ou bien Z peut exercer une activité productive, bénévole, probablement altruiste. Ou encore Z peut exercer un emploi classique capable de satisfaire son besoin d'accomplissement personnel.
La citoyenne (ou le citoyen) Z dispose elle aussi d'une grande liberté dans l'organisation de sa vie. Par ailleurs, indépendante par tempérament, solitaire de fait, Z se soucie peu d'intégration sociale. Par contre Z éprouve l'importance d'être accomplie, productive à ses propres yeux. Pour obtenir cette perception personnelle, Z a besoin d'exercer une activité, et cette activité peut prendre diverses formes. Z peut exercer une activité de nature artistique, dans une voie complètement personnelle. Ou bien Z peut exercer une activité productive, bénévole, probablement altruiste. Ou encore Z peut exercer un emploi classique capable de satisfaire son besoin d'accomplissement personnel.


== Le travail, un outil, une fonction ==
== Le travail, un outil pour un résultat ==


Pour W, X, Y et Z, le travail prend du sens par rapport au '''sujet''', par rapport à celui qui exerce le travail. Pour eux, peu importe que le travail soit utile, efficient productif. Le droit, l'obligation et les accomplissements n'ont rien à voir avec l''''objet''' du travail, le résultat produit. <br>
Pour W, X, Y et Z, le travail prend du sens par rapport au '''sujet''', par rapport à celui qui exerce le travail. Pour eux, peu importe que le travail soit utile, efficient productif. Le droit, l'obligation et les accomplissements n'ont rien à voir avec l''''objet''' du travail, le résultat produit. <br>


Cependant, dans des civilisations plus rudimentaires que celle de la sociételle, la signification du travail devait être très différente. Avant tous les changements issus de le révolution industrielle, le travail obéissait à une nécessité individuelle ou collective , mais il s'agissait bien d'une nécessité de résultat. <br>
Cependant, dans des civilisations plus rudimentaires que celle de la sociételle, la signification du travail devait être très différente. Avant tous les changements issus de le révolution industrielle, le travail obéissait à une nécessité individuelle ou collective , mais il s'agissait bien d'une nécessité de résultat. <br>


Dans une collectivité primitive, divers besoins devaient être couverts en priorité. Il s'agissait des besoins biologiques de base des membres de la collectivité, et suivant la prospérité du groupe, des besoins biologiques variables de la collectivité. La satisfaction de ces besoins, l'objet du travail, étaient assurément plus important que le sujet du travail. De plus, le sujet, le travailleur, était reconnu comme un moyen d'atteindre le résultat, bien avant de devenir un sujet confronté à des obligations, des droits, des accomplissements...
Dans une collectivité primitive, divers besoins devaient être couverts en priorité. Il s'agissait des besoins biologiques de base des membres de la collectivité, et suivant la prospérité du groupe, des besoins biologiques variables de la collectivité. La satisfaction de ces besoins, l'objet du travail, étaient assurément plus important que le sujet du travail. De plus, le sujet, le travailleur, était reconnu comme un moyen d'atteindre le résultat, bien avant de devenir un sujet confronté à des obligations, des droits, des accomplissements...


Le travail au départ est donc le moyen d'obtenir un résultat.
Le travail au départ est donc le moyen d'obtenir un résultat. Et dans ce context initial, il est toujours préférable d'obtenir un résultat en y consacrant le moins possible d'énergie, le moins possible de temps, le moins possible de travailleurs. <br>


La travail a donc une fonction très simple: c'est un outil pour obtenir un résultat.


== Confrontation ==


Bien qua'ucune de ces perceptions ne puisse effacer les autres, il y a derrière elles des logiques plutôt contradictoires.<br>
Moins de travaileluer pour plus de résultat,,, TB !





Moins de travaileluer pour plus de résultat,,, TB&nbsp;!


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Version du 27 janvier 2009 à 16:53

Les diverses perceptions du travail

Le travail est une composante omniprésente de la sociétételle. Ce mot abrite des perceptions assez diverses, et alimente de terribles malentendus de société. Ces perceptions sont ici comparées, et la légitimité de ces perceptions est testée. Que représente le travail pour W, X, Y et Z ? Des choses si différentes !

Le travail, un droit

Le citoyen (ou la citoyenne) W désire vivre confortablement et profiter des bienfaits que propose la civilisation. Pour obtenir maison, voiture, télévision, téléphones et accessoires divers, il lui faut de l'argent. Pour obtenir de l'argent, il lui faut en gagner, et pour le gagner, le moyen le plus simple - et le plus honnête - est de vendre son travail pour obtenir le revenu de ce travail. Le citoyen W est capable de travailler, et désireux d'obtenir des revenus. Il a étudié un métier, et peut être davantage. Le citoyen W considère qu'il a le droit de travailler, et d'en tirer les conséquences souhaitées: revenus, biens, richesses...

Le travail, une obligation

La citoyenne (ou le citoyen) X désire profiter de la vie, mais pour diverses raisons cette jouissance est subordonnée à des contraintes de travail. Elle a des contraintes familiales, des contraintes de santé, des contraintes financières qui exigent un financement continu. La citoyenne Y s'abstiendrait volontiers de travailler, elle préférerait d'autres activités, mais pour elle qui a les compétences suffisantes pour obtenir en emploi, le travail est devenu une contrainte, une obligation.

Le travail, un accomplissement social

Le citoyen (ou la citoyenne ) Y dispose d'une grande liberté dans l'organisation de sa vie. Cependant il ne peut concevoir la vie sans se sentir intégré à un tissu social, et un travail régulier est le meilleur moyen d'obtenir cette intégration. Ce besoin d'intégration est ressenti d'autant plus fort qu'Y se sent menacé d'exclusion, à cause de son apparence, de sa race, de sa langue,... Pour Y, l'obtention d'un emploi est l'outil d'accomplissement social , la clé de l'intégration, et cet enjeu est aussi important qu'un revenu.

Le travail, un accomplissement personnel

La citoyenne (ou le citoyen) Z dispose elle aussi d'une grande liberté dans l'organisation de sa vie. Par ailleurs, indépendante par tempérament, solitaire de fait, Z se soucie peu d'intégration sociale. Par contre Z éprouve l'importance d'être accomplie, productive à ses propres yeux. Pour obtenir cette perception personnelle, Z a besoin d'exercer une activité, et cette activité peut prendre diverses formes. Z peut exercer une activité de nature artistique, dans une voie complètement personnelle. Ou bien Z peut exercer une activité productive, bénévole, probablement altruiste. Ou encore Z peut exercer un emploi classique capable de satisfaire son besoin d'accomplissement personnel.

Le travail, un outil pour un résultat

Pour W, X, Y et Z, le travail prend du sens par rapport au sujet, par rapport à celui qui exerce le travail. Pour eux, peu importe que le travail soit utile, efficient productif. Le droit, l'obligation et les accomplissements n'ont rien à voir avec l'objet du travail, le résultat produit.

Cependant, dans des civilisations plus rudimentaires que celle de la sociételle, la signification du travail devait être très différente. Avant tous les changements issus de le révolution industrielle, le travail obéissait à une nécessité individuelle ou collective , mais il s'agissait bien d'une nécessité de résultat.

Dans une collectivité primitive, divers besoins devaient être couverts en priorité. Il s'agissait des besoins biologiques de base des membres de la collectivité, et suivant la prospérité du groupe, des besoins biologiques variables de la collectivité. La satisfaction de ces besoins, l'objet du travail, étaient assurément plus important que le sujet du travail. De plus, le sujet, le travailleur, était reconnu comme un moyen d'atteindre le résultat, bien avant de devenir un sujet confronté à des obligations, des droits, des accomplissements...

Le travail au départ est donc le moyen d'obtenir un résultat. Et dans ce context initial, il est toujours préférable d'obtenir un résultat en y consacrant le moins possible d'énergie, le moins possible de temps, le moins possible de travailleurs.

La travail a donc une fonction très simple: c'est un outil pour obtenir un résultat.

Confrontation

Bien qua'ucune de ces perceptions ne puisse effacer les autres, il y a derrière elles des logiques plutôt contradictoires.



Moins de travaileluer pour plus de résultat,,, TB !


besoin de la collectivité... outil=travail, fonction !!!